La Digue est une petite île (3 km sur 5 km). Elle comporte très peu de véhicules motorisés, la majorité de ceux que l’on trouve sont utilisés pour le transport des marchandises ou par les taxis. Le principal moyen de transport est le vélo, utilisé aussi bien par les locaux que par les touristes. Il est facile d’en louer, il y a des loueurs mais la plupart des hébergements en proposent également. Nous débarquons dans le village de la Passe, très mignon et animé. L’ambiance est décontractée, il y a beaucoup de vélos et de piétons, je suis déjà charmée par l’endroit.
L’île de la Digue est très touristique et les hébergements sont plus chers qu’ailleurs aux Seychelles. Nous avons trouvé un AirB&B situé à 20 minutes de marche de l’embarcadère, nous nous y rendons à pied (il est aussi possible de prendre un taxi). La guesthouse est située au calme au bout d’un sentier non goudronné. La maison est charmante. La propriétaire (qui habite juste à côté) nous installe dans notre chambre située à l’étage. Il fait une chaleur étouffante ! Nous lui demandons pour louer des vélos. Pour aujourd’hui, elle n’a plus grand chose à nous proposer, elle nous dégote deux vieux vélos et nous assure que pour le lendemain, on en aura des meilleurs (on récupèrera ceux de touristes qui partent demain).
Après nous être installées dans notre chambre, nous enfourchons nos vélos et partons trouver de quoi manger. On s’arrête au premier take-away que l’on trouve. Après le repas, problème, la chaîne de mon vélo a déraillé et impossible de la remettre, il faut dire que le vélo n’est pas de toute jeunesse. Nous sommes donc contraintes de repasser par la guesthouse pour remplacer le vélo. Heureusement, elle en a un autre à me proposer (qui tiendra la route lui).
Nous voilà reparties sur nos vélos pour notre première visite de la Digue. On s’aventure un peu au hasard des petites routes, sans vraiment regarder un plan de l’île. Au final, on se retrouve sur la plage de Grand Anse, située au sud-est de l’île. On attache nos vélos sur le “parking à vélos” et on découvre une plage sauvage magnifique pas trop fréquentée. Les vagues sont assez hautes et la baignade est réputée dangereuse (d’autant plus pendant la mousson du sud-est, de mai à octobre) alors on se contente de prendre les vagues sans vraiment se baigner mais c’est génial. Le cadre est paradisiaque.
Nous empruntons ensuite un sentier qui grimpe derrière la plage de Grand Anse et qui nous amène en 20 minutes sur une seconde plage : Petite Anse. Autre plage paradisiaque comme sa voisine Grand Anse, Petite Anse est plus petite (on l’aurait deviné) et moins fréquentée (car le chemin pour y accéder n’est pas forcément accessible à tout le monde, il faut grimper sur des rochers).
Nous profitons des lieux et repartons en sens inverse pour retrouver nos vélos laissés à Grand Anse et rentrer à notre guesthouse avant que le soleil ne se couche. En chemin, nous nous arrêtons au supermarché pour faire quelques provisions.
Dans la soirée, Roland, le guide avec qui nous ferons une randonnée à Anse Marron demain, passe nous voir pour organiser l’excursion.
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