A peine sorties de l’hôtel que plusieurs chauffeurs de tuk-tuk se ruent vers nous pour nous demander où nous allons. Nous négocions le prix pour les deux visites et embarquons dans un tuk-tuk. Le musée du génocide ouvre ses portes à 8h, nous arrivons quelques minutes avant l’ouverture. D’autres visiteurs sont déjà là. Nous payons l’entrée ainsi que l’audio-guide (qu’il faut absolument prendre pour bien comprendre les événements qui se sont déroulés ici) et commençons la visite en suivant le parcours proposé par l’audio-guide.
On apprend que la prison de Tuol Sleng, aussi appelée S-21, était jusqu’au milieu des années 70 un lycée qui s’est transformé ensuite, entre 1975 et 1979, en centre de détention et de torture par les Khmer Rouges.
L’audio-guide (en français) raconte l’histoire de la prison et les terribles conditions de vie des détenus à travers de nombreux récits, très difficiles à entendre.
Durant la visite (qui nous a pris environ 2 heures), nous pouvons voir les salles de tortures, les cellules des détenus, les photographies de nombreux détenus mais aussi de leur tortionnaires.
L’ambiance est forcément très particulière quand on visite ce lieu, par respect, les touristes ne font pas de bruit. Ce fut une visite poignante, qui met mal à l’aise, mais c’est un lieu qu’il faut absolument voir. De notre côté, nous n’avons pas fait beaucoup de photos.
A la sortie, nous croisons un survivant de la prison qui vend son livre. La vue de ce pauvre monsieur laisse un sentiment particulier après avoir entendu toutes les atrocités qu’il a subi ici.
Tombes au musée du génocide Tuol Sleng |
Dans la cour du musée du génocide Tuol Sleng |
Le lieu est un peu excentré de Phnom Penh donc cela nécessite un assez long trajet de tuk-tuk (à travers les bouchons, dans la pollution et la poussière donc pas agréable).
Le prix d’entrée de Choeung Ek inclus l’audio-guide. La visite se fait à l’extérieur dans un parc où l’on découvre des fosses communes, c’est là où les personnes assassinées étaient jetées. On peut encore y voir des lambeaux de vêtements et des os qui remontent de la terre.
Une autre chose glaçante : le “killing tree”, l’arbre tueur, contre lequel les Khmer Rouges battaient les enfants.
L'arbre tueur au camp de Choeung Ek |
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Maintenant, nous allons faire des choses un peu plus gaies. Nous reprenons le tuk-tuk pour une longue route vers le centre de Phnom Penh. Nous demandons au chauffeur de s’arrêter au marché russe (Psar Tuol Tom Pong), un immense marché où l’on trouve de tout, des souvenirs, de l’alimentation, des vêtements. Nous avons parcouru les allées mais n’y avons rien acheté.
On s’aventure au hasard dans les rues proches du marché dans l’espoir de trouver de quoi déjeuner et nous tombons sur un restaurant japonais proposant des ramen. Que demander de mieux, nous aimons beaucoup les plats japonais. En plus, la serveuse est super agréable. Pendant que nous mangeons, une grosse averse se met à tomber, la première (et la dernière) de notre voyage au Cambodge !
Soupe de ramen |
Danseuses Apsara |
Danseuses Apsara |
Nous nous arrêtons manger dans un restaurant indien vers le quai Sisovath et rentrons ensuite à l’hôtel en tuk-tuk.
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