Martinique (jour 10) - Le Diamant et ascension du Morne Larcher

Lundi 20 mars 2017. La journée commence par une grosse averse. Décidément, on n’aura vraiment pas eu de chance avec le temps en Martinique.

Comme nous n’avons pas encore vu de marché dans le sud de l’île, on passe par Rivière Pilote où j’avais vu qu’il y avait un marché pour les fruits et légumes. Mais nous ne l’avons pas trouvé (ou alors il n’y en a pas aujourd’hui).
Nous prenons ensuite la route vers Sainte-Luce. Il pleut toujours alors on attend dans la voiture que l’averse se calme. Nous allons au marché de Sainte-Luce (tout petit mais sympathique), on y achète la plupart de nos souvenirs (confiture, rhum) pour la famille à une dame qui peint ses bocaux. Après être rentrées dans quelques boutiques pour passer le temps (vu la météo), nous reprenons la route en direction de la ville du Diamant. C’est ici que nous voyons le fameux rocher du Diamant.

Nous prenons le repas à un camion qui propose du poulet boucané. Nous allons ensuite voir le Cap 110, le Mémorial de l’Anse Caffard. Il s’agit d’un ensemble de 15 statues, présentées de manière serrée en triangle (pour symboliser le commerce triangulaire) et orientées au cap 110 en direction de l’Afrique et du golfe de Guinée. Ce mémorial rappelle l’importance du nombre des victimes de la traite des Noirs.

Nous faisons ensuite un stop rapide à la maison du bagnard. Il s’agit d'une toute petite maison aux couleurs vives dans laquelle Médard Aribot, un ancien bagnard devenu sculpteur résida pendant 13 ans jusqu'à sa mort en 1973.

Nous nous attaquons à l’ascension du Morne Larcher, une randonnée courte mais difficile permettant d’accéder au plateau du Morne Larcher et ses jolies vues. Il est possible d’atteindre ce plateau soit via Petite Anse, soit via Anse Cafard mais nous optons pour la première option car c’est la plus facile. Nous nous garons au point de départ (nous sommes les seules) et attaquons la randonnée.

ça commence tranquillement mais très vite le plus compliqué arrive : une montée raide dans les rochers où il faut crapahuter comme on peut. On a hésité à faire demi-tour et on s’est demandé ce qu’on était venu faire là ! Mais on a été récompensé là haut avec la vue panoramique sur le sud de l’île (avec en bonus la vue sur le rocher du Diamant).

Sur la descente, nous croisons d’autres randonneurs, qui peinent comme nous tout à l’heure à grimper. On les encourage et on leur dit que la vue là haut en vaut la chandelle.

Après ce moment sportif, nous nous installons à la Plage de Grande Anse d’Arlet. Nous prenons le masque et le tuba car c’est un coin où il est possible de voir des tortues mais n’en voyons pas. Il n’y a quasiment personne sur la plage, l’eau est plus froide que d’habitude et le temps est couvert, mais pas de pluie cette fois !